Prologue avec P.BOHM : "une personne privée" financée par "quelques amis du CAC 40 votant à Neuilly" commande un sondage à l'institut BVA sur les municipales à Neuilly. C'est le fameux sondage qui crédite Fromantin de 44% et Martinon de 40%.
Premier acte : Un simple coup de fil de l'Elysée au Figaro et samedi matin, le titre annonce qu'un sondage donne Martinon perdant à Neuilly.
Deuxième acte : Martinon qui vient de lire le Figaro (comme tout le monde à Neuilly) décide de convoquer à la hâte une conférence de presse pour samedi après-midi, 14h30. Coup de fil de l'Elysée qui lui demande d'annuler la conférence pour cause de rendez-vous présidentiel. Il est évidemment hors de question qu'il s'exprime avant cette rencontre. Martinon obtempère et annule sa conférence de presse. A 14 heures, re-coup de fil de l'Elysée pour expliquer à Martinon que, finalement, le Président ne peut le voir avant dimanche. Martinon se retrouve piégé. Condamné au silence et donc dans l'impossibilité de se défendre. Le lendemain, Martinon subit les foudres présidentielles : "On va perdre la ville. Tu es trop Neuilly. Même pour Neuilly ! Je les connais bien : ils te prennent pour leur propre caricature et ils n'aiment pas ça". Quand Martinon lui propose sa démission il l'a refuse : "on verra plus tard". Martinon ne perd donc rien pour attendre. Avant d'enfoncer le clou juste avant de décoller pour la Guyane : "Martinon ? On lui a fait le plus beau cadeau du monde et il l'a gâché comme un gosse trop gâté".
Bref vous l'aurez compris, un lynchage de Martinon par le fils commandité par papa.
Voilà la vidéo du choix de SARKOZY ... à l'époque.
Martinon est vraiment exceptionnelle sur cette vidéo.
Vidéo de Jean SARKOZY, un mélange de son papa et de Guillaume Depardieu non ?
Plus sérieusement cette vidéo est prise lors d'un monologue quelque peu enflammé juste après le putsch.
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